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Mickaël Le Vern est ingénieur généraliste diplômé d’Arts et Métiers ParisTech et titulaire d’une Maîtrise en Génie Civil de l’Université Laval au Canada.
Après avoir exercé de 2016 à 2017 la profession d’Ingénieur Exploitation aux Carrières de Chailloué en Normandie, il a débuté une thèse de doctorat à l’Université Gustave Eiffel en Octobre 2018 intitulée « Étude des mécanismes et des conditions d’envol des poussières : application aux chantiers de terrassement ». Ses travaux, réalisés sous la direction de Frédérique Larrarte et Andry Razakamanantsoa de l’Université Gustave Eiffel et Frédéric Murzyn de l’ESTACA, ont lieu à Bouguenais au sein du laboratoire Géomatériaux et Interactions Environnementales. Ils sont au carrefour entre la mécanique des sols, la mécanique des fluides et la science des aérosols.
L’étude porte sur les émissions de poussières des chantiers de Génie Civil qui sont le deuxième secteur le plus émetteur en France derrière l’agriculture. C’est la circulation des engins lors de la phase des terrassements qui est la principale cause des émissions. Cela génère des nuages de poussières qui peuvent avoir des impacts sanitaires, environnementaux et qui entraînent des atténuations de visibilité. Pour limiter ces nuisances, les terrassiers arrosent abondamment les pistes de circulation, ce qui augmente le coût des chantiers et entraîne un gaspillage important d’eau. Les travaux de Mickaël sont motivés par la nécessité de quantifier et de limiter l’envol de ces poussières tout en préservant les ressources en eau. Il s’agit de mettre en évidence les processus qui amènent des particules de sol, initialement liées entre elles au sein d’une matrice granulaire, à devenir des aérosols atmosphériques. Cette étude intéresse la communauté professionnelle du secteur de la construction (Prix Poster reçu aux Journée Techniques Routes en 2020), la communauté des chercheurs français en Génie Civil (Prix Jeunes Chercheurs reçu aux Rencontres Universitaires de Génie Civil en 2021) et également la communauté internationale des chercheurs en ingénierie géoenvironnementale (travaux récompensés à la conférence Geo-Environmental Engineering en 2021). Mickaël est également impliqué dans les activités d’enseignement proposées à l’École Centrale de Nantes sur la thématique « Environnement, Mobilité, Santé ». Il intervient dans le cadre du cours « Acquisition de données scientifiques sur la qualité de l’air ».
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